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Les ATS

Les ATS

 

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Historique de la création de l'unité.

La Première Guerre mondiale a vu la création du Women's Army Auxiliary Corps (ou W.A.A.C) de 1917 à 1918 qui est rebaptisé plus tard Queen Mary's Army Auxiliary Corps (1918-1920).

En 1921, la dissolution de cette unité féminine marque la fin du rôle officiel des femmes au sein de l'armée britannique. Il faudra ensuite attendre 13 ans et la montée de l'Allemagne nazie pour que la présence féminine dans l'armée soit de nouveau une question d'actualité. Et c'est finalement en juillet 1934 que le Ministère de la Guerre demandera à Lady Londonderry (1ere femme nommée Dame Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique dans la division militaire en 1917) de former une nouvelle unité féminine.

Tout d'abord appelée Women's Legion, cette nouvelle unité devient Woman’s Emergency Service en 1936.

En 1938, après avis d'un conseil consultatif composé de représentants de la Territorial Army, du Women's Transport Service et du Woman’s Emergency Service, le gouvernement décide d'établir une nouvelle unité féminine. Il est alors décidé que toutes les organisations doivent fusionner et être rattachées à la Territorial Army. Cette nouvelle organisation, rebaptisée Women's Auxiliary Territorial Service (A.T.S), est officiellement lancée le 9 septembre 1938.

Toutes les femmes, âgées de 17 à 43 ans, ont été autorisées à rejoindre l'unité, exception faite pour les infirmières qui intégraient le Queen Alexandra's Imperial Military Nursing Service (QAIMS).

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A la fin des hostilités, les femmes ont continué à servir au sein de l'armée britannique. L'unité A.T.S a continué d'exister jusqu'au 1er février 1949, date à laquelle l'unité devient le Women's Royal Army Corps (W.R.A.C).

Formation et fonctions des A.T.S.

En 1938, les volontaires ont été envoyées dans les unités locales de la Territorial Army déjà existantes. Elles y ont appris les règles propres à l'armée, ainsi que la manière d'opérer au sein de leur nouvelle unité, alors même qu'il n'y avait pas encore d'uniformes prévus pour elles.

Dans un premier temps, ces femmes reçoivent peu de formation concrète puisqu'il n'y a pas encore d'école spécifique à leur disposition. Suite à l'afflux conséquent de volontaires, un système de formation de base de 6 semaines à été mis en place. C'est d'ailleurs au cours du lancement de ce système formation que les premiers uniformes A.T.S ont été distribués.

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Durant leur période de formation, elles sont soumises aux mêmes exercices que les hommes : marche au pas, démontage et remontage de fusils, sports collectifs.

Les premières taches confiées aux A.T.S volontaires ont été calquées sur le rôle traditionnel que les femmes tenaient à l'époque : elles sont cuisinières, secrétaires, magasinières ou parfois conductrices de véhicules (ambulance, motos, etc.).


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Au fil du temps, les écoles proposent des formations un peu plus spécialisées, telles que celle de standardiste. Ainsi, en septembre 1939, la déclaration de guerre britannique a été transmise par une standardiste A.T.S.

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Si à cette époque les femmes ne sont bien sûr pas autorisées à combattre sur le terrain, elles sont souvent amenées à remplacer les hommes envoyés sur le front outre-Manche. De ce fait, les A.T.S ont vu leurs fonctions s'étendre : elles sont devenues opérateurs de radar, membres de la police militaire, elles sont en charge de certaines batteries de DCA, ou d'unité de projection anti-aérienne et prennent part à de nombreuses autres tâches de soutien opérationnel.

Recrutement et effectifs.

Il a très vite été décidé d'augmenter les effectifs de l'unité et une campagne publicitaire est lancée dès 1940.
En décembre 1941, le Parlement Britannique vote la loi sur le Service National. Toutes les femmes célibataires, ayant entre 20 et 30 ans, sont ainsi appelées à rejoindre une unité, parmi lesquelles on retrouve l'A.T.S. Plus tard, les femmes mariées ont également été appelées

En septembre 1941, on dénombrait plus de 65000 A.T.S. En juin 1945, le nombre est passé à 190000.


Les ATS dans le Royal Artillery

En 1941, avec la pénurie d'hommes pour défendre la Grande-Bretagne, l'occasion a été saisie pour introduire dans les batteries anti aérienne a la fois du personnel de service mâle et féminin.
Le personnel A.T.S. était alors rattaché à des régiments de l'artillerie royale.

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Mais toutes les A.T.S. n'ont fait partie de la structure de commandement du Lt-général Sir Frederick Pile (commandant en chef de la défense anti-aérienne).

Le théatre spécifique de l'Artillerie royale, où les ATS étaient rattachées; était la défense anti-aérienne de la Grande Bretagne. Le Commandement de la défense anti aérienne était également connu sous le nom de Commandement ACK ACK. ACK ACK était aussi le nom donné aux canons anti-aériens, de la même manière que la défense anti aérienne allemande s'appelait "flack".

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Le Commandement de la défense anti aérienne de la Grande Bretagne était en service depuis avril 1939 et était responsable de la défense de la Grande-Bretagne contre la Luftwaffe.
Les Régiments étaient divisés en batteries, qui ont été qualifiées de «mixtes» la où les ATS étaient rattachés. Il y avait deux batteries par régiment qui étaient situés sur des bases dans tout le pays.

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Il existait des camps d'entraînement spéciaux pour le personnel et des camps d'entraînement où l'on pouvait tirer des cibles et des "drones".
Les opératrices A.T.S. Cinetheodolite étaient souvent issu de ces camps.
Leur équipement spécial était en mesure de traquer les cibles et en utilisant une combinaison de films ainsi que la technologie théodolite, ils pouvait ainsi déterminer comment les équipes pouvaient atteindre correctement leurs objectifs.

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Lorsque les fusées V1 et V2 ont bombardé le Royaume-Uni en 1944, la plupart des Regiment d'Artillerie ont été déplacés pour former une épaisse ceinture de protection. Ce secteur est devenu connu sous le nom de "Bug Alley doodle". Malheureusement pour les batteries, le V1 allait généralement trop vite pour l'abattre, et le V2 se révala encore plus rapide.

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Suite au débarquement du 6 Juin 1944, certaines batteries mixtes ont été envoyés après le déploiement des troupes principales afin de renforcer la ligne de défense pendant que la tête de pont se déplaçait vers l'est.

Cependant, avec le succès du débarquement et la fin de la bataille de Nomandie, les batteries ont été rapidement dissoutes et bien que beaucoup ATS soient restées en service, elles ont été réaffectées de la défense anti aérienne a un travail de bureau jusqu'à leur démobilisation.